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Exposé pour évoquer (tous) les sujets sur les quels nous devons nous instruire !

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Exposé pour évoquer (tous) les sujets sur les quels nous devons nous instruire ! Empty Exposé pour évoquer (tous) les sujets sur les quels nous devons nous instruire !

Message  Tuttsi Fukushima Dim 15 Mai - 8:55


SOMMAIRE

I. L’Humanité sur Terre, ou comment scier la branche sur laquelle on est assis…


1. AIR
2. EAU
3. TERRE
4. ANIMAUX


II. Humanité et ses divisions, ou l’Empire de la Honte…



III. Face à nous-mêmes et nos responsabilités…



CONCLUSION



Cet exposé n’a pas pour objectifs :

 D’être complet : il constitue simplement une tentative d’introduction à des problématiques qui nous concerne tous, et ainsi, de susciter dialogues et réflexions.


 D’être neutre : nous sommes ouvertement et extrêmement favorable à ce qu’un jour - le plus vite sera le mieux - les êtres humains vivent ensemble en paix et de manière à ce que la vie sur Terre se perpétue.

 D’être clair, limpide, bien organisé, sans fautes d’orthographe, … bref on peut toujours mieux faire !



Cet exposé a pour objectifs :


 De mettre en évidence, dans la première partie, l’impact colossal et désastreux des activités humaines sur la planète et les dangers auxquels nous nous sommes exposés.


 De dénoncer, dans la deuxième partie, la cruauté et l’injustice des politiques internationales actuelles en matière d’accès à l’eau, à la nourriture, à la santé, à l’éducation, à un environnement de qualité, au travail, aux loisirs, …


 De souligner, dans la troisième partie, quelles sont nos responsabilités dans une telle situation.


 Enfin, en guise de conclusion (ou d’ouverture), nous nous attacherons à définir ensemble une stratégie à mettre en place pour tout simplement…continuer à vivre…et surtout faire en sorte que vivre, tout simplement vivre, ne soit plus un privilège…

…BON VOYAGE…


I. L’Humanité sur Terre, ou comment scier la branche sur laquelle on est assis…


1. AIR

De notre premier souffle à notre dernier soupir, notre existence est une histoire d’air. Depuis des millénaires, l’être humain respire sans se soucier de ce bien infiniment précieux qui entre et sort de son corps 30, 70, 120 fois par minute en fonction de l’énergie que requièrent ses mouvements.

Pourtant, la qualité de l’air que nous respirons est aujourd’hui fortement menacée par l’ensemble des activités humaines qui exposent chacun de nous à des dangers insoupçonnés car invisibles.

En brûlant le charbon, le pétrole, le gaz, les forêts, nous créons une pollution carbonique qui a des conséquences désormais avérées sur le climat et empoisonne également l’air de nos vies. Nous chargeons l’air de multiples pollutions chimiques en usant de pesticides, herbicides, fongicides, en incinérant nos déchets, en gérant mal nos usines, en utilisant de multiples produits chimiques dans nos foyers et en usant d’halocarbures qui détruisent la couche d’ozone.

Nous contaminons également l’air par les radiations nucléaires et l’extension d’appareils, comme les téléphones portables, émetteurs de radiations électromagnétiques potentiellement nocives pour la santé.


Quelques exemples :

 Le GIEC, (Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) constitué de près de 1000 des plus grands climatologues, prix Nobel de la paix 2006, prévoient pour le siècle à venir un réchauffement climatique de 1,4 à 5,8°C. Cette fourchette s’explique par trois scénarios envisagés : politiques internationales fortes et engagées, progressives ou passives.

 Ce réchauffement bouleverserait le monde : nos systèmes climatiques deviendrait chaotiques et les extrêmes choses courantes. Citons entre autres la multiplication des sécheresses, la prolifération des insectes nuisibles, des moustiques et donc des maladies, la multiplication des inondations, des tempêtes, des pertes humaines, animales, végétales, l’avancée des déserts, la fonte des glaciers, des banquises nord et sud, la montée des eaux des mers et océans, la perte de terres habitables, la disparition de l'effet albédo, …

 Le niveau de CO2 a augmenté de 30 ppm en 17 ans. Les carottages de l’Antarctique nous montrent que dans le passé l’augmentation la plus rapide n’a été que de 30 ppm en 1000 ans. La rapidité des changements climatiques en cours est sans précédent.

 50% des maladies respiratoires dans le monde sont associées à la pollution liée aux combustions de pétrole, de gaz, de charbon et des forêts : microparticules, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, oxyde de nitrogène et ozone sont responsables de toutes sortes de cancers, attaques cardiaques, troubles cardio-vasculaires, migraines, grippes, anoxies chroniques, œdèmes pulmonaires, broncho-pneumonies, asthmes, toux violentes, irritations des yeux,… En Europe, deux fois plus de gens meurent des suites des pollutions carboniques que d’accidents de la route…

 La pollution d’origine carbonique a également de forts impacts sur la végétation. Les émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde de nitrogène réagissent avec l’eau et l’oxygène pour créer des composants acides. Ces composants retombent sur Terre en pluies acides. Les nuages porteurs de ces pluies peuvent se déplacer par le mouvement des vents très loin de leur lieu d’origine et ainsi acidifier les terres, les fleuves et les lacs, tuant la vie animale, les arbres et les cultures.

 Entre 1940 et 1982, la production de substances synthétiques a été multipliée par 350 et des millions de tonnes de produits chimiques ont été libérés dans l’environnement, exposant la nature et les humains à un nombre fantastique de composés chimiques nouveaux.

 Chaque année, jusqu’à 5 millions de personnes exposées de près à de hautes doses de pesticides souffrent d’empoisonnement aigu et plus de 20 000 en meurent. Parmi les victimes, on trouve des travailleurs agricoles qui inhalent ou manient des pesticides en les mélangeant et en les répandant ; des usagers domestiques et particulièrement des enfants, exposés aux projections et aux fuites d’aérosols ; enfin des personnes qui consomment de la nourriture contenant plus de résidus que le maximum autorisé. Sans compter que les pesticides, même en doses minimes, ont la particularité de s’accumuler dans les graisses. Ils peuvent ainsi se transmettre de la mère à son fœtus. La toxicité des résidus d’un seul pesticide peut être multipliée lorsqu’il est combiné à d’autres, ce qui est généralement le cas. Aucun de ces faits n’est actuellement pris en compte dans les normes réglementant les résidus de pesticides dans la nourriture.

 L’incinération des déchets présente aujourd’hui des risques pour les communautés voisines des incinérateurs, mais aussi pour les populations plus éloignées, dont l’eau et les aliments ont été contaminés par des produits de l’incinération. Dioxines, métaux lourds, gaz acides, microparticules, benzène, phénols, hydrocarbures polyaromatiques, benzopyrène, composés biologiques chlorurés sont hautement toxiques et cancérigènes.

 Nous sommes exposés aux composés chimiques domestiques lorsqu’ils se volatilisent dans l’air ou entrent en contact avec notre peau ou notre nourriture. Tous sont soupçonnés d’avoir, même à petites doses, des propriétés nocives. Les alkyphénols et leurs dérivés (peintures, plastiques, détergents,…), le bisphénol A et nombre de phtalates (boites de conserves, biberons, vaisselle,…) sont des disrupteurs d’endocrine bien connus, ce qui signifie qu’ils peuvent altérer le fragile équilibre de notre système hormonal. L’alkyltin (semelles intérieures de chaussures, duvets,…), certains muscs artificiels (parfums, savons, lingettes pour bébés, désodorisants,…) et plusieurs retardateurs de flammes bromurés (tissus, TV, ordinateurs,…) sont, eux, à la fois disrupteurs d’endocrine, persistants et bioaccumulations. En d’autres termes ils ne se décomposent pas naturellement avec facilité et peuvent s’accumuler progressivement dans nos organismes ou être transmis à un bébé dans l’utérus maternel.
 On sait que ces produits chimiques pénètrent le corps humain. On a trouvé 300 groupes de chimies synthétiques différents dans le sang, la graisse, le foie et les seins humains. Selon la Direction de l’environnement de la commission européenne, « les risques potentiels sont nombreux et peuvent être très graves car ils sont susceptibles de provoquer cancers, malformations de naissances, perturbations du système hormonal, dommages causés aux organes vitaux, affections cutanées, allergies et asthme ». On soupçonne fortement que l’exposition à ces produits chimiques soit la cause d’un certains nombre d’évolutions bien définies comme le déclin de la fertilité masculine, le déclin des naissances de garçons, l’augmentation des cancers des testicules, de la prostate, du sein, une puberté précoce chez les filles, une augmentation de l’asthme et des cancers chez les moins de 15 ans.

 Les cosmétiques contiennent des milliers de produits chimiques synthétiques dont près de 900 sont toxiques. Une exposition à long terme pourrait fortement nuire à la santé. Parmi les plus nocifs on trouve le goudron de houille qui peut provoquer cancers et réactions allergiques (les types à éviter sont les teintures à base d’anthaquinone, de quinoline, de triphénylméthanol et xanthines) ; le formaldéhyde dont on a découvert qu’il endommage l’ADN, provoque cancer du poumon chez les animaux de laboratoires et une réaction toxique chez 20% des personnes exposées (vernis à ongles, savons, shampoings) ; le plomb qui est connu pour être un cancérigène, un perturbateur d’hormones, pour provoquer des dommages neurologiques, des lésions au cerveau et des comas (teintures capillaires progressives) ; les nitrosamines qui sont cancérigènes (shampoings et autres) ; le phénylènediamine pouvant provoquer de l’asthme, de l’eczéma, des gastrites, des irritations cutanées et des cancers (teintures capillaires permanentes) ; le propylène glycol qui est réputé pour être un neurotoxique associé aux dermatoses, aux lésions des reins et aux anormalités du foie (ingrédient hydratant le plus largement utilisé dans à peu près tout, des lotions au mascara) ; et le talc, cancérigène pour les animaux, qui peut irriter les yeux et les poumons (fard à joues, poudres pour corps et visage, fond de teint liquides, lotions rafraîchissantes et déodorants).

 L’amincissement de la couche d’ozone laisse filtrer des niveaux accrus de rayons ultraviolets (UV) partout dans le monde. L’exposition à ces rayons est directement liée à l’augmentation des cas de cancers de la peau. Ce phénomène nuit également à tous les végétaux et au plancton, base de la chaîne alimentaire marine. Le problème de la couche d’ozone est un exemple frappant de l’aveuglement dont nous pouvons faire preuve en matière de technologie. Quand, dans les années 1920, les produits chimiques à base de chlore furent inventés pour servir de réfrigérants, de propulsifs, d’extincteurs d’incendies, de solvants et de pesticides, on les crus inoffensifs. Nous savons aujourd’hui qu’ils sont à la fois de puissants gaz à effet de serre et des destructeurs de couche d’ozone, ce bouclier vital pour la planète qui, tel un gigantesque écran solaire naturel, empêche les dangereux rayons UV d’atteindre la surface de la Terre. L’histoire de la couche d’ozone est également une nouvelle preuve que le mode de vie des humains peut être un agent destructeur très puissant, susceptible d’engendrer d’énormes modifications planétaires. Chose que durant des années on s’est refusé à admettre.

 Les premiers essais de bombes nucléaires furent réalisés en 1945 aux USA. Les derniers essais en Inde et au Pakistan en mai 1998. Entre ces deux dates, on a procédé à plus de 2000 essais, soit l’équivalent d’un essai tous les neuf jours ou encore 29200 bombes d’Hiroshima. Ils ont entraîné la propagation de quelques 4200 kgs de plutonium dans l'atmosphère, provoquant, selon une étude menée par le gouvernement américain, au moins 80 000 cancers aux USA ainsi qu'un nombre incalculable d'autres cancers, de mutations génétiques, d'enfants mort-nés et d'autres maladies liées aux radiations dans le monde entier.

 Il est également nécessaire de s’intéresser à la question de l’énergie nucléaire et aux nombreux problèmes qu’elle pose : traitement des déchets, extraction d’uranium et limites des ressources (non renouvelables), radiations, entretient des installations (dans l’ancien bloc soviétique, 13 réacteurs du même type que celui de Tchernobyl sont encore en activité dans des conditions de risque maximales), …


2. EAU

Bien avant de naître à l’air, notre vie première à l’état de fœtus se fait au cœur de l’élément liquide. Nos premières émotions, nos sensations sont liées à l’eau. Notre corps est constitué de 70% d’eau, et l’eau recouvre près des trois quarts de la planète. L’emplacement des rivières, des lacs et des sources a de tout temps conditionné le choix des lieux de vie des populations du monde et des lieux d’industrie.

Des millénaires durant et partout dans le monde, les sociétés ont considéré l’eau comme une force sacrée, un « dieu bleu » dont il était vital de préserver la pureté et l’abondance. Le développement du monde industrialisé a modifié profondément ce respect ancestral de l’eau comme source essentielle de vie. Dans ces pays, l’eau est devenue un bien comme un autre, que l’on tire du robinet avant de l’envoyer usée dans un ailleurs invisible.

Résultat, nombreux sont les points du globe où nous surexploitons à l’extrême les réserves d’eau douce. En puisant à outrance dans les réservoirs souterrains naturels, les ruisseaux, les rivières et les lacs, nous risquons dans le futur de graves pénuries d’eau. Quand ce n’est pas déjà je cas…

Par l’utilisation toujours plus grande de produits chimiques dans l’agriculture et l’industrie, nous dégradons, un peu partout sur la planète, la qualité et la pureté de l’eau que pourtant nous consommons. Ce qui fait de l’eau polluée l’un des premiers facteurs de mortalité dans le monde. Nous altérons la circulation des grands cours d’eau du globe en construisant des barrages géants, aux effets désastreux sur les populations, et nous détruisons les précieuses zones humides par le drainage et la pollution industrielle. Nous traitons la plupart des mers et océans comme des poubelles à absorption illimitée pour nos eaux usées, nos déchets chimiques et radioactifs. Ceux-ci affectent gravement les écosystèmes et ont de multiples effets sur la santé humaine.

Quelques exemples :

 l'Islande dispose de 666 000 m3/personne alors que Djibouti dispose de 19 m3/personne. En moyenne, les disponibilités par habitant sont de 6 000 à 8 000 m3/an (selon les sources) mais elles diminuent au fur et à mesure que la population mondiale augmente.

 Un habitant de Las Vegas, ville construite en plein désert, consomme en moyenne 1000 litres par jour alors que 50 litres sont censés suffire (recommandations de l’OMS). La consommation étant de 200 à 650 litres par jour et par habitant au Japon, en Amérique du Nord et en Europe et de 10 à 40 litres en Afrique.

 L'agriculture occasionne environ 70% de toute la consommation d'eau douce sur la planète (70% de cette eau étant perdue par évaporation ou ruissellement), l’industrie 20% et l’usage domestique 10%.

 La quantité d’eau douce globalement extraite chaque année sans jamais être remplacée naturellement est aujourd’hui estimée à 200 milliards de mètres cubes, soit plus du double du débit annuel du Nil. L’eau souterraine représente la principale source d’eau potable pour un tiers de la population mondiale. Mais elle est aujourd’hui menacée.

 Plus de la moitié des fleuves et rivières accessibles aux humains est aujourd’hui distribuée, exploitée ou détournée pour alimenter des exploitations agricoles, des industries et des cités qui manquent d’eau. Cette évolution a des conséquences désastreuses : certains grands fleuves comme le Nil, le Colorado ou le Gange n’atteignent parfois plus la mer, nombres de rivières sont asséchées, le niveau de la mer Morte a déjà perdu plus de 10 mètres, le lac Tchad a diminué aux trois quarts au cours des trente dernières années, …

 Si les tendances de consommation actuelles ne changent pas, en 2020, les besoins en eau douce de l’humanité dépasseront de plus de 50% les ressources disponibles… Selon l’ONU, en 2025, ce sont près de 5 milliards de personnes pour qui il sera difficile, voir impossible, de satisfaire leurs besoins en eau douce.

 L’irrigation au goutte-à-goutte, si on l’appliquait à la moitié des terres irriguées du monde, permettrait d’économiser assez d’eau pour fournir de la nourriture à 2,6 milliards d’habitants.

 Depuis 1950, le nombre de grands barrages dans le monde est passé d’un peu plus de 5000 à plus de 45000 aujourd’hui. Cette réalité représente sans doute le dommage le plus grave causé aux cours d’eau et à toutes les populations, humaines et non humaines, qui en dépendent : plus de 80 millions de personnes déplacées, accroissement des maladies liées à la stagnation de l’eau, destruction irréversible d’écosystèmes fluviaux ( faune, flore, plaines, deltas, forêts, …), émission de méthane liée au pourrissement de la végétation inondée, risque accru de conflits entre états (fleuves internationaux majeurs comme le Tigre qui part de Turquie, puis traverse la Syrie et l’Irak.), sans oublier le risque que ces barrages cèdent… En Chine, en 1975, à la suite d’une tempête, les ruptures de barrages ont tué 250 000 personnes et plongé plus de 11 millions de personnes dans la famine et les épidémies.

 Chaque année, on ne fabrique pas moins de 150 millions de tonnes de produits chimiques artificiels, à destination de l’agriculture industrielle et de l’industrie. C’est 1000 fois plus qu’en 1935. Ces produits se retrouvent dans des centaines de produits ménagers allant des peintures aux colles, des savons aux shampoings, des parfums aux cosmétiques, des eaux de Javel aux détergents, … Beaucoup finissent dans les réserves d’eau douce où ils rejoignent de colossales quantités de déchets humains.

 En conséquence, l’eau polluée représente un danger pour la santé : selon l’ONU, près de 1,5 milliards de personnes consomment une eau polluée causant, chaque année, des millions de cas de maladies et plus de 5 millions de décès, soit dix fois le nombre des victimes de guerres à travers le monde (ou encore 13000 morts par jour).

 Les déchets humains sont la principale source de pollution de l’eau douce. Dans le monde, on estime que 90% de l’ensemble des eaux usées (domestiques et industrielles confondues) est rejeté non traité dans les eaux de surfaces. On y trouve des quantités phénoménales de fertilisants, pesticides, produits pétrochimiques, chlores, métaux lourds, produits pharmaceutiques, matières radioactives, fluorures, …

 La moitié des zones humides de la planète ont été détruites au cours du siècle dernier.

 La contamination de l’eau des mers et océans par les eaux usées pose un problème sanitaire global de grande ampleur. Les eaux usées peuvent contenir quantités de virus et bactéries débilitantes qui peuvent subsister en milieu marin pendant des jours, des semaines, voire des mois. Ces bactéries font courir des risques aux baigneurs et aux consommateurs de fruits de mers. Elles peuvent s’introduire dans l’organisme par la bouche, les oreilles, le nez, les yeux, et provoquer de douloureux problèmes stomacaux, causant des diarrhées et des vomissements, des maladies cutanées et respiratoires, des infections des yeux et des oreilles, des gastro-entérites, des dysenteries bacillaires, des pneumonies, des hépatites A et des méningites.

 L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) estime que la baignade dans des eaux polluées est responsable annuellement de 250 millions de cas de gastro-entérites et de maladies respiratoires.Certaines personnes peuvent en rester définitivement handicapées.L'OMS a également calculé que la baignade fait perdre chaque année, pour raisons de maladies, de handicaps ou de décès, entre 400 000 et 800 000 années de vie. La pollution des eaux fait donc peser une menace directe sur des millions de baigneurs, particulièrement en Méditerranée, dans la mer Noire et la Baltique qui sont toutes trois gravement polluées. Même dans les eaux dites « acceptables » selon les normes européennes, l’OMS a noté qu’un baigneur sur vingt pouvait être atteint de maladies, après une seule baignade.

 Le prix à payer est encore plus élevé en cas d’absorption de coquillages contaminés : 25000 décès par an, 2.5 millions de cas d’hépatites contagieuses et 25000 cas de lésions du foie, ainsi qu’une variété d’autres maladies comme la typhoïde et le choléra.

 Dans certaines régions du monde, les déchets toxiques sont rejetés illégalement, y compris par la méthode qui consiste à remplir des navires avant de les couler.

 Lorsque les tankers, transportant du pétrole d’un port à un autre, sont vidangés, du goudron sale et inutilisable demeure dans les cuves. D’après les conventions le l’Organisation maritime internationale, les tankers sont censés s’en débarrasser à terre, sans risque, dans des installations appropriées. Mais cela coûte du temps et de l’argent. Nombre de pétroliers préfèrent donc déverser de nuit, clandestinement, leur goudron dans les eaux internationales. Quand ce goudron entre en contact avec l’eau salée, il durcit, se colle aux animaux et dérive vers les rivages. Chaque année, plus de 700 000 tonnes de pétrole brut sont illégalement déversées dans la méditerranée, mer sur laquelle circulent jusqu’à trois cent pétroliers par jour. En un an, ce pétrole représente l’équivalent de 70 désastres comme l’Erika.

 De façon similaire, chaque année, alors que 6000 pétroliers traversent le golfe Persique et la mer Rouge, 1.2 million de baril de pétrole y sont délibérément déversés. Le problème est identique partout où l’on trouve une importante concentration de pétroliers. Il est impossible d’en connaître l’ampleur exacte puisque la plus grande partie du goudron est déversée de nuit et à l’abri des regards. Mais les pétroliers ne sont pas les seuls fautifs. Les navires de plaisances, les navires de croisières, les jets skis, sont autant de potentiels coupables d’autant plus que certains moteurs sont conçus pour vidanger en mer de manière automatique…

 La libération dans la mer de boues contaminées par le pétrole, ainsi que de produits chimiques, qui résultent des activités de forage pétroliers est également à l’origine de graves pollutions. Une autre menace provient des explosifs utilisés pour extraire le pétrole qui peuvent provoquer des éruptions libérant des masses de pétrole (ou de gaz) dans la mer. Une éruption survenue sur le gisement d’Ixtoc, au Mexique, a duré dix mois avant d’être jugulée, libérant quelques 400 000 tonnes de pétrole dans la mer.

 Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans seraient acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent" boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² ! Selon des observations et un suivi effectués depuis plus de 10 ans par l'Algalita Marine Research Foundation, sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires flottent pendant des années avant de s'accumuler dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" et "Plaque de déchets du Pacifique ouest. Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe

 Entre la fin des années 1940 et le début des années 1990, les déchets nucléaires furent systématiquement rejetés en mer par les navires. Les emplacements précis et les quantités ne sont pas connus, mais en revanche on sait que tous les pays disposant d’un arsenal nucléaire y ont participé.

 Le rejet d’espèces étrangères ou exotiques dans de nouveaux écosystèmes est une autre forme de pollution marine d’origine humaine. Elle décime des populations entières d’espèces marines indigènes et modifie radicalement les milieux vivants. La pollution biologique, ou bio invasion, est principalement provoquée par les cargos qui, lorsqu’ils quittent un port à vide, font le plein d’eau de ballast, soit environ 60 000 tonnes pour un gros transporteur, afin de conserver leur stabilité. Arrivés à destination, ils se délestent de cette eau. A chaque ballastage, les navires embarquent ainsi des centaines d’espèces de plantes, d’animaux et de microbes aquatiques qui se retrouvent fréquemment à des milliers de kilomètres de leur lieu d’origine. Lorsqu’elles survivent, ces espèces menacent souvent l’existence des espèces locales.




3. TERRE

Si la terre n’occupe qu’un peu moins de 30% de la surface de la planète, elle abrite cependant la très grande majorité des espèces vivantes. La terre joue un rôle capital dans le processus vital. Son sol nous fournit des aliments ; sa végétation, et particulièrement ses grandes forêts, nous pourvoient en oxygène et régulent notre climat. Cette action conjuguée des sols et de la végétation aide à retenir les eaux de pluie dans les nappes aquifères souterraines, prévenant ainsi les inondations destructrices.

Mais en dépit de l’aspect vital de ces processus pour la subsistance des générations qui nous succéderont, nos civilisations dégradent les écosystèmes terrestres comme aucune société ne l’avait fait jusqu’alors, en pratiquant une véritable « politique de la terre brûlée ». Nos méthodes d’agriculture industrielle, l’irrigation et le pâturage à grande échelle détruisent les sols. Nous colonisons la terre pour nos routes et l’extension de plus en plus envahissante de nos cités. Nous jonchons le sol de déchets souvent toxiques. Nous contaminons les cultures et les plantes sauvages à l’aide d’organismes génétiquement modifiés. Nous défigurons des habitats entiers et provoquant la disparition d’une multitude d’espèces, en introduisant des plantes et des animaux colonisateurs incontrôlables. En agissant ainsi, non seulement nous appauvrissons notre monde, mais nous compromettons chaque jour un peu plus l’avenir de notre espèce à la surface de la Terre.


Quelques exemples:

 Depuis 1945, le concept de la productivité à tout prix adaptée à la culture des sols a crée des ravages comme jamais on n’en avait enregistré jusqu’alors. 540 millions d’hectares de terres, soit l’équivalent de 38% de la surface cultivée actuellement sur la planète, ont été dégradés par des pratiques agricoles non viables et ont dû être abandonnés.

 Les Etats-Unis, principaux utilisateurs d’engrais et de pesticides dans le monde (avec la France), ont perdu un tiers de leur couche arable originelle, et une grande partie de la surface restante est sévèrement dégradée. Dans l’ex-Union Soviétique, près de 80% de la terre agricole est affectée par l’érosion du sol. En Afrique, près de 70% des terres cultivées sont touchées. En Chine, l’érosion a détruit une surface de terres cultivables égale à la totalité de celles du Danemark, de la France, des Pays-Bas et l’Allemagne réunies.

 Au plan mondial, l’érosion des sols a contribué à une chute de 30% de la superficie par habitant des terres consacrées à la culture de céréales. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant d’un point de vue alimentaire, lorsque l’on sait que 80% de l’alimentation mondiale dépend de la production de céréales.

 70 millions de tonnes de carbone provenant de terres sévèrement dégradées ont été libérées dans l’atmosphère au cours des 50 dernières années, ce qui représente 20% du total des émissions liées à l’homme.

 Depuis 1945, environ 20% des prairies du monde ont été endommagés par le surpâturage.

 On pense aujourd’hui que les civilisations mésopotamiennes limitrophes du Tigre et de l’Euphrate ont disparu, en partie, parce qu’elles ont laissé leurs champs être envahis par le sel jusqu’à ce que la production de nourriture cesse. Il a fallu 2500 ans pour en arriver à ce résultat. L’agriculture moderne, si elle continue, pourrait nous entraîner vers un scénario similaire mais beaucoup plus rapidement : 20% des terres irriguées du monde souffrent déjà de salinisation, dont la moitié gravement.

 La construction de nouvelles routes et l’expansion urbaine font, elles aussi, perdre de vastes espaces de terres agricoles. La colonisation des terres cultivables réduit également la capacité des terres à absorber les eaux de pluies, accroissant de ce fait les la fréquence des inondations et des glissements de terrains.

 Si les tendances actuelles continuent, la dégradation des terres cultivables pourrait faire chuter la production alimentaire mondiale de 15 à 30% durant les 20 prochaines années.

 Les décharges représentent les coulisses du développement, son talon d’Achille, là où tous ses excès, ses violences, ses gaspillages de ressources naturelles se révèlent dans leur aspect le plus cru et le plus dérisoire. Elles sont généralement situées dans des zones à bas revenus ou des zones rurales isolées. Elles menacent partout dans le monde la santé et la qualité de vie des populations avoisinantes, représentant des zones biochimiquement actives où se concentrent différents types de déchets qui, sous l’influence de la chaleur et d’actions microbiennes, créent des substances toxiques. Ces composés se dispersent ensuite dans le sol, l’eau et l’air environnants et les polluent pour des décennies.

 L’Union européenne possède à elle seule plus de 9000 sites sur lesquels s’accumulent plus d’un milliard de tonnes de déchets.

 Parmi les substances nocives les plus fréquemment libérées par les gaz des décharges : benzène, toluène, tétrachlorure de carbone et mercure méthyle. La décomposition des déchets organiques provenant des cuisines et des jardins génère de son coté 10% des émissions humaines de gaz méthane à effet de serre.

 Jusqu’à 500 millions de tonnes de déchets dangereux sont générées chaque année dans le monde. La plupart le sont par les industries chimiques, plastiques, minières, métallurgiques, électroniques, énergétiques, de la pâte à papier et du papier, du cuir et du tannage. 80 à 90% de ces déchets sont générés dans les pays industrialisés. Or, l’élimination de ces déchets est très souvent mal gérée : les techniques les plus rependues étant l’enfouissement, la mise en décharges, l’expédition vers les pays pauvres, quand ce n’est pas tout simplement de les jeter à l’eau…

 Les déchets toxiques sont souvent hautement persistants. La menace sanitaire qu’ils représentent pèse sur des générations. On estime que des centaines de milliers de personnes meurent chaque année pour avoir été exposées à des produits chimiques toxiques. On sait que l’exposition aux polluants organiques persistants (POP) peut provoquer des malformations du système reproducteur ou neurologique, des problèmes de développement et des maladies immunologiques. De leur coté, les déchets électroniques engendrent l’exposition au plomb, aux composés de cadmium, au mercure et au chrome. Ces expositions sont associées à des problèmes de développement, à divers cancers, à des détériorations rénales, à des atteintes du système immunitaire et à de graves troubles de l’apprentissage.

 Une étude du gouvernement mexicain a révélé que 16.4% de la population de Chilpancigo, qui héberge de nombreuses décharges, souffrait de maladies de peau et 8.5% de maladies respiratoires. Des nombreux bébés sont même nés avec des anencéphalies, malformation de naissance rare et mortelle qui fait naître les enfants avec le crâne ouvert.

 Selon le World Ressource Institute, 80% de la couverture forestière mondiale originelle ont été abattus ou dégradés, pour la plus part au cours des trente dernières années. En Europe occidentale, 98% des forêts originelles ont été abattus ou dégradés, en Asie 94%, en Océanie 80%, en Amérique du Nord 70% et en Amérique du Sud 55%. On détruit les forêts à une vitesse affolante : depuis 1970, une zone équivalente à la France et au Portugal réunis a été déboisée ou dégradée pour le seul Brésil.

 Les causes de ce massacre : urbanisation, routes, barrages, construction de bâtiments, meubles, portes, papiers, conditionnements de produits, prospections (or, diamants, pétrole, gaz, fer, étain, bauxite, uranium et autres minerais précieux), agriculture, pâturage…

 La déforestation n’est pas seulement un désastre écologique, elle constitue aussi une éradication pure et simple des fondements religieux et culturels de peuples millénaires. Un exemple : sur les 9 millions d’autochtones peuplant l’Amazonie brésilienne en 1500, il en reste aujourd’hui moins de 350 000…

 Même si elles ne recouvrent que 7% de la surface sèche totale de la planète, on considère que les forêts tropicales humides hébergent au moins la moitié, si ce n’est 90%, des espèces végétales et animales de la planète. De nos jours, plus de 70% de tous nos médicaments proviennent directement de cette richesse incroyable. Enfin, dans la mesure où nous ne connaissons probablement que moins de 1% des espèces des forêts tropicales, leur perte est également la nôtre.

 Au cours des 150 dernières années, le déboisement a contribué à hauteur de 30% à l’accumulation de gaz à effet de serre d’origine humaine dans l’atmosphère.

 La déforestation est également un fort vecteur d’inondations.

 74% des produits forestiers mondiaux sont consommés par les huit pays les plus industrialisés… (G8)

 En ce qui concerne les OGM, le sujet étant très compliqué et très documenté, nous nous permettons de conseiller entre autres le livre ou film du même nom : « Le monde selon Monsanto », ou encore le documentaire « We feed the world ».

 Après la perte d’habitat, la bio invasion terrestre (espèces invasives et introduites volontairement ou pas dans de nouveaux milieux) est la deuxième plus importante cause d’extinction d’espèces dans le monde.

4. ANIMAUX

L’Humanité partage la planète avec pas moins de 80 millions d’autres espèces, dont un grand nombre sont des espèces animales. Mais, s’il décrit la situation d’une manière générale, le terme « partager » ne correspond pas vraiment à la réalité. En effet, l’être humain a pris aujourd’hui largement le pouvoir sur les autres espèces. Sa tendance est plus à l’occupation, à la colonisation, à la pollution des espaces et des ressources naturelles à son seul usage, au mépris des autres espèces qui peuplent la Terre. Le résultat de cette domination, qui s’apparente plus à un règne, est que nous poussons une grande partie des autres espèces vers l’extinction. Jamais encore une espèce donnée n’avait autant privé les autres de leur simple possibilité de survivre.

Ces souffrances que nous faisons subir à l’espèce animale, nous les lui infligeons parfois délibérément et en parfaite connaissance de leurs conséquences. La chasse et le commerce des animaux, la pêche et l’élevage industriel, l’expérimentation animale, la manipulation génétique et le clonage des animaux constituent une atteinte directe à la survie et au bien-être de millions d’animaux.

Cette décimation a un prix pour nous tous : la perte des bienfaits écologiques vitaux, des menaces pour notre propre santé et, enfin, la solitude qu’engendrera pour nous l’extermination dont nous nous rendons coupable.


Quelques exemples :

 Sur la seule période des trente dernières années, notre planète a perdu 30% de sa biodiversité. Le WWF (voir rapport planète vivante sur Internet) estime qu’au cours de cette brève période les populations des forêts tempérées et tropicales ont décliné de 12%, les espèces marines de 35% et celles d’eau douce de 50%.

 D’après le Congrès International de botanique, si les tendances actuelles perdurent, la planète perdra jusqu’aux deux tiers de ses espèces végétales et animales au cours de la seconde moitié du siècle. Une moitié pourrait déjà disparaître en l’espace d’une cinquantaine d’années.

 Causes principales de cette décimation : destructions des habitats, bio invasion, pollutions, extractions de minerais, monocultures agricoles, médecine, mode et ornements, raffinements culinaires, commerce des animaux de compagnies exotiques, chasse sportive, ...

 Nul animal sauvage n’est pourchassé sur une aussi grande échelle que le poisson. Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO en anglais) des Nations Unis, 70% des stocks de poissons à valeur commerciale du monde sont en crise : près d’une moitié de ces stocks est pleinement exploitée et près d’un quart est surexploité ou gravement réduit. Partout dans le monde, et particulièrement pour les populations qui n’ont aucune autres ressources, la crise se fait sentir : les pêcheries se sont tellement appauvris que les prises mondiales ont dors et déjà chuté de plus de 40% depuis 1975.

 Les élevages industriels pratiquant des méthodes intensives produisent plus de la moitié de la viande de porc et de volaille, plus des deux tiers des œufs et une quantité toujours croissante des bœufs vendus dans le monde. Ces élevages produisent annuellement, au bas mot, 20 milliards de poulets et 1 milliard de porcs. Ils sont pour la plus part installés aux USA, en Europe et en Asie, et sont la propriété d’une poignée de groupes alimentaires. Dans ces élevages, les animaux sont réduits à l’état de machines à produire…

 En mettant en danger la santé des animaux, les élevages industriels mettent aussi en danger celle des personnes qui s’en nourrissent : salmonelle, Escherichia coli, campylobactérie, listériose, sont autant de maladies transmises aux humains par infections alimentaires. L’élevage industriel nuit également à la santé humaine par le biais des excréments et du lisier qu’il génère et qui peut gravement polluer les réserves d’eau douce.

 Aux USA, il meurt chaque seconde un animal dans un laboratoire. Globalement, on estime que plus de 100 millions d’animaux servent chaque année à des expérimentations. Neuf sur dix, environ, des produits nous entourant, ont impliqué la pratique d’expérimentations (tortures) sur animaux vivants. Parmi les industries recourant le plus souvent à cette pratique figurent les industries chimiques, médicales, pharmaceutiques, cosmétiques, du parfum, des plastiques, des produits de consommation courante, des peintures, des détergents et de l’alimentation. Les Etats recourent aussi à ces expérimentations pour mettre au point des nouvelles armes de guerre, pour fixer des normes de sécurité aux polluants et pour mesurer la dangerosité des produits chimiques à destination domestique.

 Si les animaux utilisés sont en plus grand nombre les rats et les souris, on emploie également des cochons d’Inde, des hamsters, des gerboises, des lapins, des chats, des chiens, des singes, des porcs, des chèvres, des poules, des oiseaux, des oiseaux, des moutons, des chevaux, .…

 En 2001, la Commission européenne a révélé un projet visant à tester la toxicité d’un minimum de 30 000 produits chimiques utilisés dans les produits d’usage courant. Sachant qu’un seul produit nécessite en moyenne 2000 animaux, le projet implique donc le sacrifice de plus de 60 millions d’animaux : le plus grand programme d’expérimentation animale de l’histoire européenne. Le comble étant que les tests ne garantissent en rien qu’un produit soit sans danger ou efficace pour l’homme, puisque nous sommes différents des animaux et donc réagissons différemment…

 Et que dire du clonage, des animaux génétiquement modifiés (entres autres exemples, la société américaine Naxia a inséré un gène d’araignée dans une chèvre afin de produire une soie recombinante ultra résistante, le « biosteel », qui pourrait être utilisé par l’armée comme protection corporelle), ou de la xenotransplantation (des tentatives sont en cours pour modifier génétiquement des animaux afin qu’ils produisent des organes parfaitement sains, susceptibles d’être transplantés dans le corps humain)…


II. L’Humanité et ses divisions, ou l’Empire de la Honte…


L’intitulé de cette seconde partie n’est pas anodin : « L’Empire de la Honte » est en effet le titre du dernier livre de Mr Jean Ziegler, qui occupe les fonctions de rapporteur spécial aux Nations Unies pour le droit à l’alimentation depuis 2001... Ce qui fait de lui un des journalistes les mieux placés au monde pour nous décrire, comme il le dit lui-même :

« Un formidable mouvement de reféodalisation du monde, la mise en coupe réglée des peuples par les grandes sociétés transcontinentales. Deux armes de destruction massive sont à l’œuvre : la dette et le faim. Par l’endettement, les états abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté. Oui, c’est bien l’Empire de la Honte qui s’est mis en place sur la planète. (...) La réalité du monde mondialisé consiste en une succession d’îlots de prospérité et de richesse, flottant dans un océan de peuples à l’agonie. »

Peu de temps avant la parution de ce livre, Mr Ziegler nous a également fais part d’une autre œuvre passionnante : « Les nouveaux maîtres du monde...Et ceux qui leur résistent »

En voici son quatrième de couverture :

« Aujourd’hui dans le monde, tous les jours, 100 000 personnes meurent de faim ou de ses suites immédiates, victimes d’un impératif et d’un seul, imposé par les maîtres du monde : le profit sans borne. Au cœur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, hauts responsables de sociétés transcontinentales, opérateurs du commerce mondial accumulent l’argent, détruisent l’état, dévastent la nature et les êtres humains.
Ce livre révèle leur visage, analyse leur discours, dénonce leurs méthodes, et les mercenaires qui les servent, au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de la Banque mondiale et du Fond Monétaire International (FMI), et démonte l’idéologie qui les inspire, jetant une lumière crue sur le rôle joué par l’empire américain.
Face à ces nouveaux maîtres, la résistance s’organise. C’est la nouvelle société civile planétaire et toute sa richesse, sa diversité et sa détermination. »

Vous l’aurez compris, nous vous conseillons vivement la lecture des ces deux livres, car Mr Ziegler fait preuve d’une connaissance exceptionnelle du terrain, et surtout d’un monde quasi impénétrable et inaccessible pour l’énorme majorité d’entre nous : celui de ceux qui tirent pourtant les ficelles de nos vies, celui des prédateurs...

Dans le cas où vous seriez dans l’impossibilité de lire ces livres, en voici quelques morceaux choisis :

« Informer, rendre transparentes les pratiques des maîtres du monde est notre but premier...
Les vampires craignent comme la peste la lumière du jour... »



« En ce début de millénaire, les oligarchies capitalistes transcontinentales règnent sur l’univers. Leurs pratiques quotidiennes et leurs discours de légitimation sont radicalement contraires à l’immense majorité des habitants de la Terre. »

« Pour la première fois de son histoire, l’humanité jouit d’une abondance de biens. La planète croule sous les richesses. Les biens disponibles dépassent de plusieurs milliers de fois les besoins incompressibles des êtres humains. Pour preuve : en 2006, le rapport mondial sur l’alimentation de la FAO affirme que l’agriculture mondiale, dans l’état actuel de ses forces de productions, pourrait sans difficultés nourrir normalement (soit 2700 calories par jour et par personne) 12 milliards d’êtres humains... »

« Mais les charniers aussi gagnent du terrain. Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse du sous-développement sont la faim, la soif, les épidémies et la guerre. Ils détruisent chaque année plus d’hommes, de femmes et d’enfants que la boucherie de la seconde guerre mondiale pendant six ans... Pour les peuples du tiers-monde, la Troisième Guerre mondiale est en cours. »

« Chaque jour, sur la planète, environ 100 000 personnes meurent de faim ou des suites immédiates de la faim. Près de 900 millions de personnes sont actuellement chroniquement et gravement sous-alimentées contre 842 millions en 2005...et plus de 2 milliards de personnes souffrent de malnutrition, appelée « la faim invisible », qui se définie par des carences en micronutriments (sels minéraux, vitamines) et qui provoque des maladies mortelles ou invalidantes. Parmi elles : le kwashiorkor, l’anémie, le rachitisme, la cécité. »

« Des 192 états de la planète, 122 sont dits du « tiers monde » : ils concentrent 85% de la population mondiale, mais leur part dans le commerce international n’est que de 25%.
La planète compte aujourd’hui plus de 1.8 milliards d’êtres humains (plus d’une personne sur quatre) végétant dans un dénuement extrême, avec moins d’un dollar par jour, et presque 3 milliards (sur)vivant avec moins de deux dollars par jour... Nombre d’ente eux vivent dans d’infâmes bidonvilles, sont réduits à vivre des ordures dans les décharges, sont condamnés à se prostituer, à travailler pour des salaires évidemment infiniment faibles, …
Le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) appelle cette situation la « misère absolue » : pas de revenus fixes, sans logements adéquat, sans soins médicaux, sans nourriture suffisante, sans accès à l’eau propre, sans école. »

« Un tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à une eau saine et à un prix abordable, et la moitié de la population mondiale n’a pas encore accès à l’assainissement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que plus de 80% des maladies dans les pays du tiers monde sont directement liées à l’eau. »

« 850 millions d’adultes sont analphabètes et 325 millions d’enfants en âge scolaire n’ont aucune chance de fréquenter une école. »

« Sur notre planète, on compte actuellement environ 250 millions d’êtres humains de toutes nationalités, de toutes origines ethniques, qui errent sur les routes, quittant une terre natale devenue poussière et pierre. Dans les documents officiels, on les appelle les réfugiés écologiques. »

« Les maladies curables tuent chaque année 12 millions de personnes...Par exemple : la fièvre noire fait annuellement 500 000 victimes, un traitement efficace existe pourtant depuis 50ans. »

« Les états et multinationales des pays riches contrôlent plus de 82% du commerce mondial contre 0.5% pour les 49 pays les plus pauvres. »

« La moyenne mondiale de l’espérance de vie est de 65ans ; celui qui naît à Andorre vivra en moyenne jusqu’à 83.5ans, en France 80.5ans, en Europe 79ans, aux USA 78ans, en Afrique en moyenne 47ans, au Rwanda à peine 40ans et au Swaziland, record absolu, à peine plus de 32ans ! 500 millions d’êtres humains mourront avant d’avoir atteint 40ans... »

« Plus de 25 millions d’Africains sont infectés par le virus du sida ; alors que 2.5 millions d’entre eux ont un besoin immédiat de traitements antirétroviraux, seuls 1% y ont accès. »

« Dans les pays industrialisés, plus de 100 millions de personnes vivent au dessous du seuil de pauvreté, 15% des enfants en âge scolaire ne vont pas à l’école, tandis que Londres, à elle seule, compte plus de 40 000 sans abris... »

« A l’opposé maintenant, moins de 20% de la population mondiale consomme 80% des richesses… C’est ainsi qu’1% des habitants les plus riches du monde gagnent autant d’argent que 57% des personnes les plus pauvres ! »

« Les 225 patrimoines privés les plus élevés du monde, pris ensemble, correspondent au revenu cumulé des 2.5 milliards de personne les plus pauvres. »

« Les 500 plus grandes sociétés mondiales contrôlent 52% du PIB de la planète, 58% d’entre elles sont originaires des USA et ensemble, elles n’emploient que 1.8% de la main d’œuvre mondiale... Ces 500 sociétés possèdent des richesses supérieures aux avoirs cumulés des 133 pays les plus pauvres du monde. »

« En 2006, l’aide publique au développement fournie par les pays riches aux 122 pays du tiers monde s’est élevée à 58 milliards de dollars... Or, durant la même année, ces derniers ont transférés aux organismes créanciers du nord (banques privées, états, banque mondiale, FMI) 501 milliards de dollars... L’époque de la domination par la dette fait suite, sans transition, à l’époque coloniale. Plus besoin de mitrailleuses, de napalm, de blindés pour asservir et soumettre les peuples. La dette, aujourd’hui, fait l’affaire... »

« Le service de la dette est le geste visible de l’allégeance. L’esclave met le genou à terre chaque fois qu’il accepte une lettre d’intention du FMI ou un plan d’ajustement structurel. »

« Dette et faim, faim et dette constituent un cycle meurtrier apparemment sans issue. Qui l’a initié ? Qui le maintient en mouvement ? Qui en tire des profits astronomiques ?
Ce sont les féodalités capitalistes. »

« L’équation est simple : quiconque a de l’argent mange et vit. Qui n’en a pas souffre, devient invalide ou meurt (…) En bref, il faut maintenir tout en bas ceux qui sont tout en bas. »


« Sur des milliards d’êtres humains, les seigneurs du capital mondialisé exercent un droit de vie et de mort. Par leurs stratégies d’investissements, par leurs spéculations monétaires, par les alliances politiques qu’ils concluent, ils décident chaque jour de qui a le droit de vivre sur cette planète et de qui est condamné à mourir.
L’appareil de domination et d’exploitation mondiales érigé par les oligarchies depuis le début des années 90 est marqué par un pragmatisme extrême. Il est fortement segmenté et n’a que peu de cohérence structurelle. Aussi est-il d’une extraordinaire complexité et connaît-il de nombreuses contradictions internes. En son sein, des fractions opposées se combattent.
La concurrence la plus féroce traverse tout le système. Entre eux, les maîtres se livrent constamment des batailles homériques. (...)
Mais dès que le système dans son ensemble, ou dans un de ses segments essentiels, est menacé ou simplement contesté - comme lors du sommet de l’OMC à Seattle en 1999 (voir le film « Bataille à Seattle »), ou lors du sommet du G 8 à Gènes en 2001 ou du Forum social mondial de janvier 2002 à Porto Alegre, les oligarques et leurs mercenaires font bloc. Mus par une volonté de puissance, une cupidité et une ivresse de commandement sans limites, ils défendent alors bec et ongles la privatisation du monde. Celle-ci leur assurant d’extravagants privilèges et des fortunes personnelles astronomiques. »

« Aux destructions et aux souffrances infligées aux peuples (...) viennent s’ajouter celles que provoquent la corruption et la prévarication, courantes à grande échelle dans nombre de gouvernements, notamment du tiers-monde.
Car l’ordre mondial du capital financier ne peut fonctionner sans l’active complicité et la corruption des gouvernements en place. La cupidité obsessionnelle et sans limites des riches de chez nous, alliée à la corruption pratiquée par les élites des pays dits en développement, constitue un gigantesque complot de meurtre... »

« Dans l’ordre du capitalisme prédateur, qui prospère grâce à la faim et à la dette, les choix sont limités. Ou bien le cosmocrate se comporte comme un être humain solidaire des autres êtres humains... et son empire s’écroule. Ou bien, il envoie au diable toute compassion et toute sympathie, se conduit en prédateur féroce et cynique... et le retour sur investissement s’accroît, ses profits grimpent au ciel et sous ses pieds les charniers se creusent. Il n’y a guère d’autres choix. Et vu les bénéfices personnels confortables que les princes tirent de leur activité, il est peu tentant pour eux de choisir la voie de la compassion et de sortir du jeu. »

« Les prédateurs ne se rattachent à aucune école de pensée, ne plongent leurs racines dans aucune aventure collective, ne connaissent pas d’horizon historique, ne concluent d’alliances qu’avec leurs congénères et sont totalement dépourvus de motivations, si ce n’est le goût du pouvoir et de l’argent.
Ils ne sont ni de droite ni de gauche, ni du Sud ni du Nord,. Aucune pensée collective n’a laissée en eux de traces identifiables. Ils n’ont pas d’histoire, ne construisent rien et meurent sans jamais avoir ouvert les yeux sur les humains qui les entourent.
De part leur conduite quotidienne, ils s’installent en marge de l’humanité solidaire.
Ce sont des êtres perdus. »

« L’Empire de la honte a pour horizon le déshonneur infligé à tout homme par la souffrance de ses semblables. Dans la nuit du 4 août 1789, les députés composants l’Assemblée nationale ont aboli le système féodal en France. Or, aujourd’hui, nous vivons la reféodalisation du monde. Les seigneurs despotiques sont de retour. Les nouvelles féodalités capitalistes détiennent désormais un pouvoir qu’aucun empereur, aucun roi, aucun pape n’a possédé avant elles. »

« Oui, la faim, la misère, l’écrasement des pauvres sont plus effroyables que jamais. »


Pour finir, nous allons aborder ce qui constitue peut-être un des plus grand scandale de tous les temps : en effet, depuis 2006, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que la planète compte plus d’habitants souffrant de surpoids que de sous alimentation ! En effet, plus d’un milliard de personnes sont en surpoids et 300 millions obèses... S’en suivent diabète, cholestérol, cancers, troubles cardio-vasculaires, hypertension ; ce qui fait de l’obésité la première source de maladies chroniques au monde… Et n’allez pas croire que cela ne concerne que les pays riches, bien au contraire : les classes les plus durement touchées sont en effet les plus pauvres…

En cause ? Une profonde mutation de notre rapport à la nourriture, et surtout, un changement effroyable du contenu de nos assiettes... Pesticides, fongicides, herbicides, radiations, conservateurs, colorants, sirop de glucose fructose, acide gras trans (huile végétale hydrogénée), exhausteurs de goût, hormones de croissance, antibiotiques, OGM, ...

Quelques chiffres ? En Chine : 215 millions de personnes sont en surpoids dont 60 millions sont obèses... En France, presque la moitié de la population est en surpoids, 6 millions sont obèses, au rythme fou de 320 000 nouveaux cas de plus par an ! La palme reviens sans surprise aux USA : 70% de la population est en surpoids, plus de 30% d’obèses ; suivi de près par le Mexique qui approche des mêmes statistiques.

Aucun continent n’est épargné... Aucun ! Si bien que l’obésité est depuis 2006 reconnue par l’OMS comme une pandémie... (Du grec pan- tout, et –démos, le peuple) complètement passée sous silence d’ailleurs : en 2001, aux USA, le 11 septembre faisait environ 4000 mort... La guerre contre le terrorisme pouvait commencer, ou plutôt s’amplifier...
La même année, ce sont 400 000 américains qui décédaient des suites d’une mauvaise alimentation... La guerre contre le fléau ? Surtout pas...car l’obésité rapporte énormément... Les victimes sont des citoyens modèles : ils consomment énormément, ils enrichissent les barons de la malbouffe, l’industrie pharmaceutique évidemment, bref ils contribuent à la croissance...

Les coupables ? Toujours les mêmes... Etats, multinationales de l’agroalimentaire, agriculture intensive, élevage intensif, ...

Vous voulez en savoir plus ?

Nous vous suggérons le livre « Toxic », de William Reymond, une enquête passionnante sur la pandémie d’obésité et sur ses origines... Après avoir lu ce livre, il est fort probable que, c’est notre cas d’ailleurs, votre rapport à la nourriture change durablement... et tant mieux pour votre santé...et pour la Terre!

Pour toujours plus d’infos sur tous sujets, quelques sites internet :

Detteodieuse.org / syti.net / cadtm.org (comité pour l’annulation de la dette du tiers monde) / contreinfo.info / terresacrée.org / les-renseignements-genereux.org / lesinsoumis.org etc…


III. Face à nous-mêmes et nos responsabilités…



2008 :soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, Amnesty International, célèbre Organisation Non Gouvernementale (ONG) de défense des droits humains, stigmatise dans son rapport annuel « six décennies d’échecs » en la matière... On apprend par exemple dans ce rapport - vous pouvez le trouver sur le site net d’AI - qu’il existe encore 77 pays où il est impossible de s’exprimer librement...

Officiellement, et d’après l’Organisation des Nations Unies (ONU), il existe aujourd’hui 192 états. Parmi ces 192, il y en a donc 77 où s’exprimer librement est interdit : 40% des états !
Autres informations provenant du même rapport : 81 pays pratiquent encore la torture...

Ainsi donc, dans presque la moitié des états de la planète, nous serions dans l’illégalité en diffusant ceci, passible de peine de mort, de tortures, ou pour le moins d’emprisonnement…


Le constat est sans appel : les droits universels de l’être humain sont absolument tout sauf universels dans les faits…manger est un privilège, de même pour boire de l’eau propre, dormir au chaud, se vêtir, avoir accès aux soins, aux structures d’assainissement et à l’électricité, savoir lire, écrire, et que dire du travail, des loisirs, des libertés d’expression, de réunion, d’association, de cultes, … Employer le terme privilège n’est pas du tout anodin : il renvoi directement aux maîtres et esclaves… Aux rois, aux seigneurs, aux vassaux…

Et que dire encore du droit de vivre dans un environnement sain : air pollué, eaux polluées, terres polluées, animaux et végétaux polluées ou modifiés…

Résultat, c’est dans notre sang à tous que se trouve quand même une chose universelle : les toxiques … d’un bout à l’autre de la planète, personne n’y échappe, personne…Où que nous soyons, nous serons tous exposés aux crises environnementales que nous avons déclenchées.
Cette constatation nous place face à une incertitude que n’ont jamais connue les générations qui nous ont précédés, pour qui la pérennité de l’être humain sur Terre n’avait pas été remise en cause…

Plus que jamais, il y a urgence : le temps est venu pour nous de prendre nos responsabilités, de redéfinir notre manière de vivre ensemble, et de vivre sur Terre, car il est évident que la manière dont nous vivons aujourd’hui (et depuis déjà bien trop longtemps) est extrêmement dangereuse…pour ne pas dire suicidaire !

Le but de ce message est en grande partie là, mettre chacun d’entre nous devant ses responsabilités, sa conscience, et poser une évidence : l’ordre mondial actuel, aussi cruel et incohérent soit-il, repose sur notre aveuglement, sur nos divisions, sur notre égocentrisme, sur notre collaboration docile et sur notre soumission à l’ordre des choses.

Mais c’est également là que réside l’espoir… Car l’énorme point faible de ce système est qu’il dépend entièrement de nous !
CONCLUSION


Si une conclusion s’impose, c’est bien que les politiques mondiales actuelles ne visent en aucun cas le bien-être commun… Mais bien plus le bien de certains, au dépend d’autres…


ET QU’IL NOUS FAUT REAGIR !!!


Chaque action, chaque geste, chaque parole, chaque seconde compte, car si nous voulons changer l’ordre des choses, c’est d’abord nous-mêmes qu’il va nous falloir changer :


Contre les divisions et la concurrence : soyons unis et solidaires !

Contre les guerres et les violences : soyons pacifistes et non-violents !

Contre l’ignorance et la collaboration : soyons résistants !

Contre la destruction de la vie sur Terre : soyons ses protecteurs !


Contre l’égocentrisme et le chacun pour soi
Choisissons l’altruisme et le bien-être pour tous !!!


La politique - décider comment vivre ensemble - ne doit plus, et ne peut plus être l’affaire de certains, ce n’est pas un métier…

La politique, c’est l’affaire de tous : si nous pensons sincèrement universels certains droits, et si nous voulons qu’ils le soient réellement un jour, alors chacun devra prendre comme responsabilité et comme devoir de veiller à ce que ces droits soient respectés. Car si un jour nous parvenons à vivre ensemble de manière à ce que chaque individu veille sincèrement au bien de tous… Nul doute que les choses iront beaucoup mieux…
[u]


Dernière édition par Tuttsi Fukushima le Mer 25 Mai - 14:15, édité 3 fois
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Exposé pour évoquer (tous) les sujets sur les quels nous devons nous instruire ! Empty Ouaiiiiiiiiiiiiiis!

Message  Raphkael Mar 24 Mai - 14:33

Bah moi j'vois pas de raison de s'inquiéter Shocked Tout va bien... non?
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